Giuseppe Cesari dit Le Cavalier d' Arpin étude pour Palazzo del Sodalizio dei Piceni (Rome) (précédemment attribué à Baccio Bandinelli)
Antonio del Pollaiolo (15ème siècle)
Lucas Cranach
Zurbaran, chez qui on trouvera, dans une pose évocatrice de la lutte la variante du lion de Némée
Guido Réni dans la variante du combat contre Achelous
Une feuille d'étude récemment retrouvée de Théodore Géricault, confirmant l'intérêt porté durant le voyage en Italie pour l'illsutration des travaux d'Hercule. Plusieurs croquis de Géricault se rapportent également au thème de la lutte:
Avec le lion aussi
Mais revenons à Antée et Archelous
Antoine Coypel
Couder, pour l'école française toujours
Mantegna
Michelangelo Anselmi
Ce thème a inspiré à Hérédia un sonnet resté inédit, que voici avec ses principales variantes:
Trois fois il a tendu sa jambe horrible et torse,
Battant le sol (l’aire) d’un pied que convulse la mort
Et trois fois, il a pu se redresser plus fort,
Après avoir frappé la maternelle écorce.
Mais Hercule étonné de cette étrange force,
Cambrant ses larges reins, par un plus brusque effort,
Saisit le noir géant qui vainement se tord,
L’enlève et, d’un seul coup, l’écrase sur son torse.
Il râle, tremble et meurt. Et le calme héros,
En écoutant craquer ces gigantesques os,
Méprise dans son cœur sa facile victoire ;
Et regarde d’un œil orgueilleux et serein,
Sur sa mâle poitrine et ses beaux bras d’ivoire
Se gonfler le réseau de ses muscles d’airain.
(Saillir le dur réseau… Frémir le dur réseau…)
Battant le sol (l’aire) d’un pied que convulse la mort
Et trois fois, il a pu se redresser plus fort,
Après avoir frappé la maternelle écorce.
Mais Hercule étonné de cette étrange force,
Cambrant ses larges reins, par un plus brusque effort,
Saisit le noir géant qui vainement se tord,
L’enlève et, d’un seul coup, l’écrase sur son torse.
Il râle, tremble et meurt. Et le calme héros,
En écoutant craquer ces gigantesques os,
Méprise dans son cœur sa facile victoire ;
Et regarde d’un œil orgueilleux et serein,
Sur sa mâle poitrine et ses beaux bras d’ivoire
Se gonfler le réseau de ses muscles d’airain.
(Saillir le dur réseau… Frémir le dur réseau…)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire