mardi, juin 12, 2018

Malheur aux pauvres, aux malades et aux feignants!


7/11/2018


Le monde:

Emmanuel Macron a jugé « légitime », mercredi 7 novembre, de rendre hommage au maréchal Pétain samedi aux Invalides, en soulignant que le dirigeant du régime de Vichy avait été « pendant la première guerre mondiale un grand soldat », même s’il a « conduit des choix funestes » pendant la seconde.
Avec les sept autres maréchaux de la Grande Guerre, Philippe Pétain sera célébré aux Invalides lors d’une cérémonie à laquelle participeront les responsables militaires français, dont le chef d’état-major particulier du président, l’amiral Bernard Rogel.

« Opposé au défaitisme français »

« Il est légitime que nous rendions hommage aux maréchaux qui ont conduit l’armée à la victoire, comme chaque année. Mon chef d’état-major sera présent à cette cérémonie », a précisé le chef de l’Etat, interrogé par des journalistes en arrivant à la préfecture des Ardennes pour un conseil des ministres délocalisé.
« Je n’occulte aucune page de l’histoire », a-t-il souligné, en réponse à certaines critiques contre la célébration de Philippe Pétain, qui fut ensuite chef du gouvernement collaborationniste de Vichy (1940-1944). Et d’ajouter :
« Il a été un grand soldat, c’est une réalité. La vie politique comme l’humaine nature sont parfois plus complexes que ce qu’on voudrait croire (…) J’ai toujours regardé l’histoire de notre pays en face. »
« Je me suis toujours opposé au défaitisme français ou à la complaisance envers toute idéologie. Mais je reconnais la part que nos maréchaux et notre armée ont jouée. Nous lui devons la victoire », « la victoire d’une nation combattante », a-t-il conclu, au quatrième jour de son périple de commémoration du centenaire de l’armistice de 14-18.
A la suite de ces propos, le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) s’est dit « choqué » : « La seule chose que nous retiendrons de Pétain, c’est qu’il a été, au nom du peuple français, frappé d’indignité nationale lors de son procès en juillet 1945 », a déclaré le président de l’organisation, Francis Kalifat, cité dans un communiqué.

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 "La Pétain, elle n'aime pas ses hommes" Hubert Lyautey, Maréchal de France
Regarder l'histoire en face, c'est savoir que Philippe Pétain a, tout au long de sa carrière été la dernière des ordures :


" Pour maintenir l’esprit d’obéissance et la discipline parmi les troupes, une première impression de terreur est indispensable." Pétain, 1915

Il s'est arrogé le droit d'user 7 fois du pouvoir discrétionnaire à lui accordé par ses complices des gouvernements Poincaré, pour ordonner des exécutions capitales sans jugement, et a encouragé les exécutions sommaires. Il fait partie de ces officiers qui ont vendu aux Allemands les plans de l'offensive au chemin des Dames afin de pouvoir poursuivre SA guerre.

Rien d'étonnant à ce qu'on célèbre ce traître, ce n'est que le révélateur du régime de dictature dans lequel on vit, que le rêve d'autres étrons fétides d'aujourd'hui est de rétablir dans la légalité de la délégation des pleins pouvoirs. Voilà la rétribution de la haine qu'on leur voue et l'avertissement sans frais qu'ils nous donnent.
Grand habitué de l'insulte gratuite, M. Macron ne se satisfait plus des vivants. 
Il insulte les morts.

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Réaction de J.L. Mélanchon ;

Le maréchal est le vainqueur militaire de la guerre de 14-18. est un traitre et un antisémite. Ses crimes et sa trahison sont imprescriptibles. , cette fois-ci, c'est trop ! L'Histoire de France n'est pas votre jouet.


Le porte-parole du gouvernement en rajoute alors une couche accusant Mélanchon (professeur d'histoire au passage, qui aurait certainement des choses à apprendre aux cancres) d'être responsable de la polémique suscitée par les conneries de son patron.


"Face aux critiques, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dénoncé une "mauvaise polémique". "Il ne faut pas faire de raccourcis douteux. Pétain a servi la patrie en 14 et l'a trahie en 40", a-t-il estimé lors d'un point presse, avant de citer une phrase du Général de Gaulle en 1966 sur Pétain selon lequel "sa gloire à Verdun ne saurait être contestée ni méconnue par la Patrie".

Il a particulièrement ciblé Jean-Luc Mélenchon et ses critiques."Jean-Luc Mélenchon ? C'est fort de café", a-t-il réagi "Je le renvoie à l'histoire de France, s'il la méconnaît il est temps qu'il se replonge dans ses livres d'histoire. Vous connaissez son goût pour la provocation, nous ne tomberons pas dans ce panneau."

"Je ne rentrerai pas dans cette mauvaise polémique, pas sur un territoire ou des millions des personnes qui se sont entretuées", a conclu M. Grivaux." (Orange qui en cite que partiellement les inepties hypocrites de ce cloporte).


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Suite de l'affaire 8 novembre:

Mais voilà que devant la levée de boucliers des défenseurs du droit, le président recule et se déculotte devant le monde entier. Il ne se désavoue pas (on avait compris de toute façon ce qu'il estimait devoir faire  au plus profond de sa "pensée complexe"). L'âne envoie ses chiens, et premiers d'entre eux le même Griveaux, qui nous explique que nos oreilles de nains nous ont trompés:

Hufftigton post :


POLITIQUE - Comme souvent avec la "macronie", c'est nous qui avions mal compris. Alors qu'Emmanuel Macron a justifié ce mercredi 7 novembre l'hommage au "grand soldat" Philippe Pétain dans le cadre des commémorations du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale, l'Elysée et l'entourage du président de la République font maintenant machine arrière, en affirmant qu'il n'avait jamais été question d'honorer le "vainqueur de Verdun" samedi 10 novembre aux Invalides.
...

De son côté, le porte-parole du gouvernement a partagé un texte pour démonter la polémique. "Aucun hommage ne sera rendu à Pétain samedi. Il n'en a jamais été question. Nous avions annoncé que nous honorerions les maréchaux de la Grande Guerre. Certains en ont déduit que Pétain en faisait partie ; ce n'est pas le cas. S'il y a eu confusion, c'est que nous n'avions pas été suffisamment clairs sur ce point", écrit Benjamin Griveaux sur sa page Facebook. Et ce dernier d'ajouter: "dans les propos qu'a tenus le président, il n'était nullement question d'hommage républicain, mais de vérité historique. Pétain a servi en 1914. Il contribue à la victoire de 1918".

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Ce serait à se tordre de rire, si ce n'était bête à pleurer!
Mais, messieurs les Arschloch (selbstverständlich auf Deutsch) nous avons la mémoire moins courte que vous, et nous n'oublierons pas quand vous serez à votre tour face à vos juges, que vous vous êtes rendus coupables d'apologie de crime contre l'humanité.

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 12-6-2018

 et voilà que ce soir, je vois un bâtiment militaire, oh pas grand chose, une conserve, croiser la route du NGV de retour de Corse et se diriger au large de la baie vers la route habituelle des bateaux de l'île de Beauté... Au cas où sans doute. Comme les hélicoptères (noirs) qui ne cessent de survoler la côte et le chemin des contrebandiers. Mais dans quel but? A quoi bon envoyer l'armée reluquer les sentiers à 30km de la frontière italienne?

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Le gouvernement ne s’est exprimé que mardi matin sur la situation du navire humanitaire bloqué depuis dimanche en Méditerranée avec 629 migrants secourus à son bord.
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
 
La réaction tardive de la France, mardi 12 juin au matin, au sort de l’Aquarius, navire d’une association bloqué depuis dimanche en Méditerranée avec 629 migrants secourus à son bord, a provoqué des regrets, voire a suscité la colère, d’une large partie de la classe politique.
Face au silence du gouvernement, les nationalistes corses ont offert, tôt dans la matinée, à l’Aquarius d’accoster dans l’un de leurs ports. Il sera finalement accueilli à Valence par l’Espagne, seul pays à s’être proposé à le recevoir :
C’est à la suite de cette proposition que le gouvernement français est sorti prudemment de sa réserve.
  • Macron et le gouvernement sortent de leur silence

Attendue, la réaction du chef de l’Etat a fini par arriver. Emmanuel Macron a dénoncé en conseil des ministres la « part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien », qui a refusé d’accueillir l’Aquarius, a rapporté le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux.
Le chef de l’Etat « a tenu à rappeler le droit maritime », qui dispose « qu’en cas de détresse ce soit la côte la plus proche qui assume la responsabilité de l’accueil ». « Si un bateau avait la France pour rive la plus proche, il pourrait accoster » en France, car « c’est le respect du droit international », a ajouté le président, qui a salué le courage de l’Espagne, selon le porte-parole.

[Tiens donc, la Corse est plus éloignée de la Sicile que l'Espagne?]

Le premier ministre s’est dit « heureux » mardi devant l’Assemblée nationale de la décision de l’Espagne :
Edouard Philippe a « pointé le non-respect » par l’Italie de ses « obligations », selon lesquelles l’Etat le plus proche d’un bateau en détresse doit le secourir, l’Aquarius se trouvant au large de la Sicile. L’Italie « a choisi de ne pas le faire et donc de méconnaître ses responsabilités », a déclaré M. Philippe.
Interrogé par le député LRM Pieyre-Alexandre Anglade, le premier ministre a répondu que « cet épisode extrêmement cruel et douloureux montr[ait] qu’il n’y a pas d’espoir d’une solution nationale à ce problème ». « La réponse ne peut être qu’européenne », a-t-il dit, ajoutant que le « sujet sera[it] évoqué » mardi et mercredi prochains lors du conseil des ministres franco-allemand à Berlin.
Si la France soutient l’Espagne dans sa proposition d’accueillir l’Aquarius à Valence, elle demande néanmoins à l’Italie de revenir sur son refus d’accueillir le navire pour éviter un long périple supplémentaire aux migrants qui s’y trouvent, a déclaré mardi le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
[Ben voui, Tartuffe, entre-temps ceux qui crèveront seront toujours des charges en moins!]
Avant eux, sur Sud Radio, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne, avait qualifié de « facile » la position de Gilles Simeoni, dans la mesure où ce dernier n’est « pas aux responsabilités ». Puis, Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères, avait déclaré sur LCP :
« Nous n’avons pas été saisis d’une demande de la part de l’ONG SOS-Méditerranée pour une raison simple, c’est que pour se rendre en France, c’est aussi plusieurs jours de mer, dans une mer qui n’est pas bonne, avec des passagers qui ne sont pas en bonne santé. »
[Faites-nous rire. Oh, les corses, vous n'avez pas le droit de sauver des gens quand nous n'en voulons pas. N'oubliez pas que vous êtes une petite colonie entretenue par notre pitié]
  • Levée de boucliers à gauche et au sein de la majorité

A gauche comme au sein de la majorité, les réactions à l’attitude de l’exécutif ont fusé. L’eurodéputé écologiste Yannick Jadot a salué sur Twitter la proposition corse, fustigeant au passage le gouvernement : [oui, je coupe la phrase d'Hamon, les traîtres seront embarqués dans la même charrette que ceux qu'ils servent, les communistes, on verra au cas par cas, ils en reste deux ou trois d'honnêtes] quant aux députés communistes, ils ont dénoncé le « silence extrêmement coupable du gouvernement et du président Macron ».
La France insoumise a estimé dans un communiqué signé de son groupe parlementaire que « l’Espagne a sauvé l’honneur de l’humanité ». Pour le groupe presidé par Jean-Luc Mélenchon, « par son silence, la France s’est faite complice du premier ministre d’extrême droite en Italie. Elle est malheureusement dans la lignée de sa loi asile et immigration ».

  • La droite partagée, l’extrême droite applaudit

A droite, les avis sont partagés. Laurence Sailliet, porte-parole Les Républicains (LR), a regretté qu’« Emmanuel Macron n’[ait] pas pris position ».
Le député de la Manche Philippe Gosselin a également déclaré à l’Assemblée nationale que « sur l’Aquarius, nous ne sommes pas très glorieux » :
« Pour moi, il y a non-assistance à personnes en danger. Je fais partie de ceux qui veulent des contrôles fermes aux frontières, sans angélisme aucun. (...) Pour autant une fois que les gens sont en bateau , avec des blessés , des enfants et des malades, c’est une atteinte à l’humanité que de ne pas les accueillir! »
En revanche, le député (LR) des Alpes-Maritimes Eric Ciotti a clairement affiché sur CNews son refus d’accueillir l’Aquarius dans « aucun port français, ni Corse, ni Nice, ni Marseille ». « On veut que Nice devienne Lampedusa [île italienne où des centaines de milliers de migrants ont débarqué ces dernières années] ? », a-t-il lancé, disant espérer « qu’il y aura une extrême fermeté là-dessus des autorités françaises ».
Seule l’extrême droite a salué unanimement la décision italienne de refuser d’accueillir le navire humanitaire. « La réaction de Salvini est salutaire (…) Il faut qu’ils retournent d’où ils viennent », a tweeté Marine Le Pen.
[Pauvre fille! fallait pas se coucher devant les maître-chiens pour que la justice t'oublie!]
L’un après l’autre, les cadres du Rassemblement national (RN, ex-FN) se sont félicités sur les réseaux sociaux depuis lundi de la décision de Matteo Salvini, le nouveau premier ministre italien, allié du RN à Bruxelles :
En séance plénière au Parlement européen, mardi, le député européen RN Nicolas Bay a lui aussi évoqué la « méthode » Salvini, déclarant qu’il était « urgent » de « mettre en œuvre une véritable coopération européenne pour défendre efficacement les frontières extérieures en s’inspirant de l’action de la Hongrie hier et de l’Italie aujourd’hui ».
[ Faire le jeu du pouvoir consiste uniquement à se montrer plus dégueulasse que lui.]


Dans un communiqué intitulé « Bravo Salvini ! », Nicolas-Dupont Aignan a également salué la décision italienne. Le président de Debout la France a « regretté en revanche » que l’Espagne « décide d’ouvrir ses ports », critiquant « la politique folle de l’Union européenne ».
  • Madrid appelle à la solidarité européenne

A Madrid, le tout nouveau ministre des affaires étrangères, Josep Borrell, a insisté sur « la nécessité pour les Européens (…) de faire face de manière solidaire et coordonnée à un problème qui est celui de tous, et non pas pendant un an celui de la Grèce, l’année suivante celui de l’Italie », dénonçant :
« L’Italie a reçu un flux énorme de migrants et il n’y a pas eu jusqu’à présent beaucoup de solidarité de la part des autres pays européens. »
                        
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D'hôpital en hôpital, je commence à connaître la chanson. L'année où j'étais emprisonné pour suspicion de tuberculose imaginaire (les multiples examens étaient tous négatifs, on m'avait menacé pour que donne mon "consentement éclairé" de me retirer ma grand-mère centenaire que je soignais, et de faire piquer mon chat, certainement contaminé lui aussi.)
Et puis, avec un seul comprimé destiné à faire baisser l'urémie (causée par la quadri-thérapie contre la tuberculose, qui a accessoirement fait baisser de plusieurs dixièmes mon acuité visuelle) j'ai développé un syndrome de Steven Johnson : pour ceux qui ne savent pas, c'est un genre de choc anaphylactique qui provoque un gonflement des muqueuses et leur saignement continu -surtout les lèvres dans mon cas, et on me reprochait de tacher les draps-, la desquamation des plantes de pieds et des paumes des mains, -je vous passe les effets sur le sexe...- L'état était tellement spectaculaire que tous les allergologues venaient prendre des photos, et il doit y avoir quelques dizaines de portraits de moi à poil qui traînent dans les archives des CHU locaux.

J'avais pour voisin de chambre à l'époque un charmant dominicain à qui ses frères portaient des bouteilles de grands Bordeaux de la cave du monastère, que nous partagions allègrement la nuit venue. Il se souvenait très bien que la connasse qui me traitait avait assassiné, dans la même chambre de l'aile-droite du service des maladies infectieuses un de ses meilleurs amis l'année précédente. Je ne commettrai pas l'erreur de livrer son nom en pâture à ceux qui seraient heureux de s'en préserver, car plus tard, ses collègues médecins ou chef de service, après m'avoir fait croire qu'elle avait quitté l'hôpital, ont tenté de me persuader qu'il s'agissait d'une autre pétasse homophobe et que je me trompais de criminelle. Je me souviens très bien d'elle, en petite culotte sous sa blouse blanche, juchée sur ses talons hauts, de l'itinéraire qu'elle prenait sur le gravier des jardins de l'hosto pour rejoindre draguer ses étudiants à la cantine (ceux qu'elle envoyait pratiquer des ponctions sternales qui n'aboutissaient jamais parce que les mecs flippaient même quand j'étais d'accord. Ça c'était le matin-même de ma sortie, après qu'elle avait été confondue par le chef de service et qu'elle ait échoué à me convaincre de pratiquer une biopsie du foie).
Ce n'est pas du roman, non plus que les idées que j'ai nourries à l'époque de l'attendre derrière un buisson pour débarrasser le monde de sa nuisible personne. J'aurais dû porter plainte, mais contre ce genre d'autorité, le tort retombe toujours sur l'accusateur.

Aujourd'hui, les patients, âgés de préférence, meurent simplement dans les couloirs en attente de lits disponibles ; pour répondre à la crise sanitaire, les macronistes ferment encore plus de lits d'hôpitaux. La saleté et la décrépitude des locaux n'inquiète que les infirmières obligées de faire le travail des femmes de ménage absentes et d'appliquer les traitements de médecins étrangers (moins chers) dont elles ne comprennent pas les consignes.

En tant que frontalier, je peux maintenant me faire soigner à l'étranger. On pratique toujours à outrance les mêmes examens inutiles, dont tout le monde se fout à mesure qu'on monte les échelons qui en réclament de nouveaux, mais, avec les mêmes budgets les locaux sont nettoyés, le personnel est sympathique, les chirurgiens, sans dessous de table, paraissent plus compétents et moins je m'en foutistes. Ils n'ont pas la même obsession de renvoyer les patients en phase terminale mourir chez eux pour faire baisser les statistiques. Ils tentent de les faire survivre ! Je sais que je ne peux pas complètement leur faire confiance, mais, la nuit, toutes les portes des services ne sont pas fermés à clés, ce qui laisse un espoir en cas d'urgence, de déserter (première consigne de survie: en cas d'hospitalisation repérer immédiatement la cartographie des issues de secours, ne serait-ce que pour fumer une clope ou boire une bière, c'est ce que je faisais déjà en allant visiter ma mère à la maison de retraite.)

Je ne mange plus de viande (ça non plus n'est pas pris en compte dans les établissements français, ni les interdits confessionnels, ou juste catho alors!), je ne suis plus de la viande à torturer pour des expériences qui gonflent artificiellement les budgets et les fonds de roulement de vos morgues, et à la place des médicaments interdits, j'emporte dans mon sac un couteau en céramique que les détecteurs de métaux ne repairent pas.

Sans la pression des proches, je ne me soumettrai évidemment plus à ce type d'expérience, j'attendrai tranquillement la mort que la médecine comptable et numérisée me promet depuis une vingtaine d'année, sans résultat.
Mais, on n'est jamais libre de n'agir que pour soi dans la vie. Alors ?

dimanche, juin 10, 2018

maintenant, cessons de rire

Chlordécone : les Antilles empoisonnées pour des générations

"La quasi-totalité des Guadeloupéens et des Martiniquais sont contaminés par ce pesticide ultra-toxique, utilisé massivement de 1972 à 1993 dans les bananeraies.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par
 

Récolte dans une bananeraie de la propriété Dormoy, à Capesterre-Belle-Eau (Guadeloupe), en novembre 2000.
Il a vu ses collègues tomber malades et mourir tour à tour sans comprendre. « Cancer, cancer, cancer… C’est devenu notre quotidien. A l’époque, on ne savait pas d’où ça venait », se souvient Firmin (les prénoms ont été modifiés) en remontant l’allée d’une bananeraie de Basse-Terre, dans le sud de la Guadeloupe. L’ouvrier agricole s’immobilise sur un flanc de la colline. Voilà trente ans qu’il travaille ici, dans ces plantations verdoyantes qui s’étendent jusqu’à la mer. La menace est invisible, mais omniprésente : les sols sont contaminés pour des siècles par un pesticide ultra-toxique, le chlordécone, un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, reprotoxique (pouvant altérer la fertilité) et classé cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ce produit, Firmin l’a toujours manipulé à mains nues, et sans protection. « Quand on ouvrait le sac, ça dégageait de la chaleur et de la poussière, se rappelle-t-il. On respirait ça. On ne savait pas que c’était dangereux. » Il enrage contre les « patrons békés », du nom des Blancs créoles qui descendent des colons et détiennent toujours la majorité des plantations. « Ils sont tout-puissants. Les assassins, ce sont eux, avec la complicité du gouvernement. »
La France n’en a pas fini avec le scandale du chlordécone aux Antilles, un dossier tentaculaire dont les répercussions à la fois sanitaires, environnementales, économiques et sociales sont une bombe à retardement. Cette histoire, entachée de zones d’ombre, est méconnue en métropole. Elle fait pourtant l’objet d’une immense inquiétude aux Antilles, et d’un débat de plus en plus vif, sur fond d’accusations de néocolonialisme.
Tout commence en 1972. Cette année-là, la commission des toxiques, qui dépend du ministère de l’agriculture, accepte la demande d’homologation du chlordécone. Elle l’avait pourtant rejetée trois ans plus tôt à cause de la toxicité..."

Ce fragment d'article du Monde (le reste est payant -ce qui constitue en-soi un moyen d'éviter d'informer, pour ne pas dire plus) est un début d'alerte sur un scandale, sans doute comparable à celui de la contamination nucléaire des archipels tahitiens (ou des soldats exposés sciemment, pour pouvoir les étudier, aux radiations durant les essais en Algérie encore française).
Les cultures et la pêche dans les Antilles françaises sont désormais impropres à la consommation (oh, pas des indigènes évidemment) pour une durée estimée à plus ou moins 700 ans. La seule différence avec ce que prétendent ici, en métropole, les écologistes et les anti-nucléaires, est qu'il s'agit d'un fait prouvé et non d'une suspicion de "complot".

A moins de mutations génétiques qui rendent l'humain résistant, l'avenir de l'espèce est fortement compromis, ce qui n'est pas un mal, certes , mais constitue le naufrage inévitable de l'économie capitaliste, sans qu'elle semble préoccupée d'y survivre.
Les millions de morts soulageront le budget de l'Etat, et élimineront autant de dangereux protestataires qu'on ne manquera pas de qualifier de terroristes : aux termes de la loi, il s'agit néanmoins d'assassinat avec préméditation, voire de crime contre l'humanité, accusation à laquelle les responsables répondront, comme en 1945: "Mais... On ne savait pas?" Pas plus que les épidémies orchestrées, pas plus que la collusion avec les exterminateurs, nos ennemis qu'on arme dans la parfaite bonne conscience pour les dédommager des cadeaux qu'ils sont contraints de nous faire afin d'atteindre des objectifs qui finissent par se confondre avec les leurs.

Ah, ce commentaire n'a aucun sens, et peu le liront ; mais tous les autres à travers la bonne conscience et l'aveuglement le savent, sans comprendre, parce que la vie quotidienne est suffisamment difficile pour ne pas accéder à la responsabilité. Et sans doute, même ceux qui s'égareront à le lire, n'aimeront guère ce que j'en dis.
Tant pis!

Les bananes c'est bon, mangez-en !

mercredi, juin 06, 2018

WOOF!!!

Rions un peu avec l'actualité (c'est pas si souvent...) : vu sur le site de Sud-Ouest

Surpris dans le garage avec le chien, l’homme avait d’abord été soupçonné de zoophilie.

Cette femme rentrant au domicile conjugal, situé dans l’Agenais, n’aurait sans doute pas été plus surprise. Après avoir garé sa voiture devant la maison, et en ouvrant le garage, elle surprend un inconnu.
L’histoire aurait pu être celle d’un cambrioleur pris sur le fait, mais l’intrus, uniquement vêtu d’un tee-shirt, et donc l’intimité visible à l’œil nu, avait saisi le gros chien de la famille par le cou, comme s’il tentait de le ramener vers lui. Une posture équivoque.
Tout aussi interloqué de se trouver dans cette position inconfortable face à la propriétaire des lieux, l’intrus parvient à prendre la fuite.



Une tout autre histoire

Grâce au signalement donné, les gendarmes réussissent à retrouver l’individu et le placent en garde à vue pour violation de domicile et tentative de sévices sexuels sur un animal domestique.
"Il a affirmé être l’amant du mari, qui se trouvait dans la maison au moment où sa femme est rentrée"
La requérante n’était pas au bout de ses surprises. Au fil des auditions, l’homme a fini par livrer une autre histoire.
Il a affirmé être l’amant du mari, qui se trouvait dans la maison au moment où sa femme est rentrée, interrompant de faits, leurs ébats sexuels.
Une version démentie par le mari mais rapidement corroborée par les relevés téléphoniques, attestant d’échanges entre les deux hommes.
Le zoophile présumé a expliqué avoir voulu prendre la poudre d’escampette en entendant revenir madame, et désireux de faire cesser les aboiements du chien, avait tenté de l’attraper pour le remettre dans la maison.
L’amant a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue.


 Ah zut! ça c'est l'image correspondant à l'article suivant !..
Dsl , pas pu résister