Jean-Germain Drouais
Parmi ceux qui se sont fait un nom au sortir de l'atelier de David, l'un en possédait déjà un, Jean-Germain Drouais, fils de François-Hubert, portraitiste renommé
fut l’élève favori de David à qui on attribue ce portrait du jeune-homme
Il devait rester pour l’éternité un jeune homme, car outre son apparence
juvénile, il mourut (probablement de la syphilis, ont dit souvent pudiquement
de la variole) à l’âge de 24 ans en 1788, ce qui en fait bel et bien un peintre
du 18è siècle. La nécrologie de Drouais cite une lettre de David rappelant le
séjour de Rome pendant lequel Drouais collabora au Serment des Horaces (la robe jaune de Julie et le bras d’un des
Horaces serait de lui).
« Je pris le parti de l'accompagner autant par attachement pour mon Art que pour la personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie. J'ai perdu mon émulation ». Quelques années plus tard dans son journal, David dira encore : « Revenons à Drouais, le premier en date, et peut-être hélas! le premier en tout, mais la mort l'ayant atteint à l'âge de vingt-quatre ans, elle a privé la France de l'homme peut-être destiné à être cité avec Raphaël. »
Considérant le peu de temps qu’il vécut, Jean-Germain Drouais laisse une œuvre considérable au regard surtout de la taille des toiles et de l’influence qu’elles devaient durablement exercer tant sur son Maître que sur le mouvement romantique. En 1782, à peine âgé de dix-huit ans, Drouais stupéfia le public par son Retour du fils prodigue.
Après avoir emporté le prix de Rome à sa deuxième tentative, il donna ce qui passe pour son chef d’œuvre, et un hommage assez clair aux Horaces, Marius à Minturnes :
Parmi ceux qui se sont fait un nom au sortir de l'atelier de David, l'un en possédait déjà un, Jean-Germain Drouais, fils de François-Hubert, portraitiste renommé
Nu
académique de François-Hubert Drouais
fut l’élève favori de David à qui on attribue ce portrait du jeune-homme
« Je pris le parti de l'accompagner autant par attachement pour mon Art que pour la personne. Je ne pouvais plus me passer de lui, je profitais moi-même à lui donner des leçons, et les questions qu'il me faisait seront des leçons pour ma vie. J'ai perdu mon émulation ». Quelques années plus tard dans son journal, David dira encore : « Revenons à Drouais, le premier en date, et peut-être hélas! le premier en tout, mais la mort l'ayant atteint à l'âge de vingt-quatre ans, elle a privé la France de l'homme peut-être destiné à être cité avec Raphaël. »
Considérant le peu de temps qu’il vécut, Jean-Germain Drouais laisse une œuvre considérable au regard surtout de la taille des toiles et de l’influence qu’elles devaient durablement exercer tant sur son Maître que sur le mouvement romantique. En 1782, à peine âgé de dix-huit ans, Drouais stupéfia le public par son Retour du fils prodigue.
Après avoir emporté le prix de Rome à sa deuxième tentative, il donna ce qui passe pour son chef d’œuvre, et un hommage assez clair aux Horaces, Marius à Minturnes :
Tableau pour la réalisation duquel il fut
dispensé d’envoyer de Rome une seconde académie, genre dans lequel il excellait
déjà dans ses œuvres d’étude (ci-dessous 1778)
Son
plus célèbre envoi de Rome est le Soldat Romain blessé
Etant donné qu’on ne trouva à la mort de Drouais dans son atelier qu’un Philoctète non exposé,
Les commentateurs restent circonspects
quant à déterminer quand il trouva le temps de peindre
Le berger Pâris qui n’est mentionné dans aucun documents
d’époque :
Episode de la vie de Tirésias
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