Konstantin Somov était déjà un peintre reconnu -et connu à l'étranger- quand survint la révolution. Ami de Bakst et Diaghilev, il avait même fini par obtenir en 1918 un des postes d'enseignant des plus prestigieux à Petrograd. Il émigra néanmoins en 1923, d'abord aux Etats-Unis, où il ne se plut pas.
Peintre paysagiste avant la révolution, il se spécialisa dans les portraits de commande ou d'artistes.
Ici Diaghilev
Là Kuzmin (auteur du premier roman russe à mettre en scène une histoire homosexuelle, Les Ailes, compositeur et poète qui demeura en Union soviétique jusqu'à sa mort
En France, Somov a surtout cultivé la gouache avec laquelle il se sentait plus d'affinités. Son travail public s'est surtout manifesté dans l'illustration (Le livre de la Marquise)
Dans les dernières années de sa vie (à partir de 1930) le "vrai Somov" comme disaient ses amis, est apparu.
Apparition et l'étude préparatoire:
L'argument fantastique prend parfois le dessus comme dans Amor senilis
ou le beaucoup plus célèbre Cauchemar de la Fièvre brulante
Le plus souvent ce sont des séries de nus d'après nature aquarelle ou gouache:
différentes versions des Amants
ou ces études qu'il appelait lui-même des "Bouchers" (par référence au peintre bien entendu)
ou celui-ci, objet aujourd'hui d'un double scandale
Peu ont malheureusement la force de ses tableaux moins "privés"
ou Le Boxeur
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