En matière de transition, revenons-en à l'atelier:
avec ce tableau d'Adrian de Lelie (nééerlandais) décrivant une leçon d'anatomie donnée dans un atelier de dessin (admirez le placement de la main du professeur):
Puis remontons plus au nord (Danemark) avec Lorentzen:
et progressions dans le temps avec Bentz (toujours à l'Académie de Copenhague)
Voici de nouveau le détail d'une photo anonyme montrant l'Atelier Bonnat vers 1900:
Photo anonyme de 1880 où l'on croit identifier le modèle familier de Marconi dans une position de déséquilibre imitant le gondolier ou le nocher des Enfers:
Les photographes se servent des peintre et des sculpteurs pour reproduire des poses classiques:
Le gladiateur nouant les lacets inexistant de l'endromide:
Galdi, modèle posant dans l'attitude du faune Barberini:
Quant le photographe n'invente pas de nouveaux tableaux, comme le fit Louis Jean-Baptiste Igout (1837-1881) dont le travail est contenu dans 39 planches de douze poses telles qu'on les trouve encore dans la collecton du Metropolitan museum:
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Dans les années 1890 paraissent de nombreuses planches destinés à servir de modèles aux peintres
La photographie permet déjà de fixer des poses peu faciles à tenir: l'écart entre photographie, peinture et sculpture nait aussi des accessoires distribués au hasard au travers desquels la photographie sort de son aspect utilitaire, permettant la création de nouveaux tableaux improbable, dont les double-sens dépassent l'intention de base de l'artiste.
Paul Richer, Contorsionniste
Acrobate (photos anonymes de la collection du Musée des Beaux-Arts)
Ci-dessous: Rodin étude d'homme nu les jambes à la renverse
qu'on comparera à ce "contorsioniste" (plus explicite sans doute) des années 50
En 1911 paraît Der Act de Max Koch et Otto Rieh, dont l'ambition pédagogique est à peu près la même:
On en trouve encore une écho dans les "études" photographiques de José Maria Sert (qui fut l'époux de Misia Godedska) pour ces murals de la cathédrale de Vic, où l'artiste se met lui-même en scène comme point d'ancrage pour ses modèles:
La figure de l'acrobate n'intéresse pas que la peinture allégorique, elle devient un sujet à part entière de la photographie:
Et plus encore à travers les études de mouvement de Demenyi
avec ce tableau d'Adrian de Lelie (nééerlandais) décrivant une leçon d'anatomie donnée dans un atelier de dessin (admirez le placement de la main du professeur):
Puis remontons plus au nord (Danemark) avec Lorentzen:
et progressions dans le temps avec Bentz (toujours à l'Académie de Copenhague)
Voici de nouveau le détail d'une photo anonyme montrant l'Atelier Bonnat vers 1900:
Photo anonyme de 1880 où l'on croit identifier le modèle familier de Marconi dans une position de déséquilibre imitant le gondolier ou le nocher des Enfers:
Les photographes se servent des peintre et des sculpteurs pour reproduire des poses classiques:
Le gladiateur nouant les lacets inexistant de l'endromide:
Galdi, modèle posant dans l'attitude du faune Barberini:
Quant le photographe n'invente pas de nouveaux tableaux, comme le fit Louis Jean-Baptiste Igout (1837-1881) dont le travail est contenu dans 39 planches de douze poses telles qu'on les trouve encore dans la collecton du Metropolitan museum:
Dans les années 1890 paraissent de nombreuses planches destinés à servir de modèles aux peintres
La photographie permet déjà de fixer des poses peu faciles à tenir: l'écart entre photographie, peinture et sculpture nait aussi des accessoires distribués au hasard au travers desquels la photographie sort de son aspect utilitaire, permettant la création de nouveaux tableaux improbable, dont les double-sens dépassent l'intention de base de l'artiste.
Paul Richer, Contorsionniste
Acrobate (photos anonymes de la collection du Musée des Beaux-Arts)
Ci-dessous: Rodin étude d'homme nu les jambes à la renverse
qu'on comparera à ce "contorsioniste" (plus explicite sans doute) des années 50
En 1911 paraît Der Act de Max Koch et Otto Rieh, dont l'ambition pédagogique est à peu près la même:
On en trouve encore une écho dans les "études" photographiques de José Maria Sert (qui fut l'époux de Misia Godedska) pour ces murals de la cathédrale de Vic, où l'artiste se met lui-même en scène comme point d'ancrage pour ses modèles:
La figure de l'acrobate n'intéresse pas que la peinture allégorique, elle devient un sujet à part entière de la photographie:
Et plus encore à travers les études de mouvement de Demenyi
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