samedi, avril 28, 2012

Vintage gay erotica

Part of my reasons for neglecting posts came from the impossibility to find a good scan of this famous picture which would serve as an intro for other old postcards, from the beginnig of the 20th century
It would be the kind of "publicity" distributed by the many whore houses for men into men that flourished in Paris around WWI, as evoqued by Marcel Proust who partly financed one and gave furniture comimg from his mother estate. In 1918 he was arrested with many customers, on charge that this "house" provided minors. Justice decided that the acivity could go on but forbid the use of soldiers there.

A reminder: from William C. Carter in Proust in Love

We now know that Proust suffered, on at least one occasion, the indignity of being caught in a police raid. It happened during the night of January 11-12 1918, at Le Cuziat’s establishment in the rue
de l’Arcade. In a report dated January 19, an officer Tanguy related the nature of the establishment raided the previous evening: ‘‘This hotel was brought to my attention as a meeting place for major and
minor homosexuals.’’ Like Jupien’s brothel in the novel, Le Cuziat’s counted among its ‘‘major’’ customers deputies, ministers, military officers, and men like Proust, who were members of the upper bourgeoisie.
Tanguy described ‘‘the owner of the hotel, a homosexual himself,’’ who ‘‘provided opportunities for adepts of unnatural debauchery to meet. Surveillances that I had carried out confirmed the information I had collected about the nature of the establishment. When I arrived, I found Le Cuziat in a parlor on the street level, drinking champagne with three individuals who looked like pederasts.’’ Among those whose names Tanguy listed ‘‘between a soldier recovering from his wounds and a corporal waiting to be discharged:
‘Proust, Marcel, 45 years old, private income, 102, bd Haussmann.’ ’’
Two of the young men found in rooms at the hotel confessed. They were seventeen and nineteen years of age and hence below the age of consent of twenty-one. Le Cuziat confessed as well, saying that he was ‘‘adept at unnatural debauchery and did not believe that he was doing any harm by receiving homosexuals in his hotel.’’ Le Cuziat was found guilty of two charges: selling liquor after hours, a restriction enacted due to the war, and the corruption of minors. He was fined two hundred francs and sentenced to four months in prison. After the war, due to the intervention of some of his influential clients, Le Cuziat managed to resume operations of male brothels.

One afternoon Proust received a message telling him to come that evening if he wanted to see a particular spectacle that Le Cuziat had earlier described to him and which had made him intensely curious. Afterward, Céleste noticed that Proust returned home ‘‘with his hat cocked, which meant he hadn’t been wasting his time.’’ He had seen something ‘‘unimaginable,’’ the flogging of a man, supposedly a ‘‘big industrialist who comes down from the north of France specially for that. Imagine—there he is in a room, fastened to a wall with chains and padlocks, while some wretch, picked up heaven knows where, who gets paid for it, whips him till the blood spurts out all over everything. And it is only then that the unfortunate creature experiences
the heights of pleasure.’’
‘‘ ‘And did you have to pay a lot of money to see it?’ ’’
‘‘ ‘Yes, Céleste. But I had to.’ ’

Of the surviving erotic photographs, some include women in triolism


 transvestism?

 Quite seldomly portraits of solo guys with an obvious erotic impact (that one could be Von Gloeden ro Galdi)


Which reminds me again of Jouhandeau's testimony about Proust sexuality (Proust in love again)

 According to the prostitute, on those nights when Proust came to the brothel not for gossip but to satisfy his private needs, he first peered ‘‘through a glass pane into a room’’ where a group of young men were
‘‘playing cards.’’ After choosing his partner for the evening, Proust went to an upstairs room, climbed into bed, and waited.
‘‘A quarter of an hour later,’’ said the young man, who was often the one favored by Proust
I knocked on the door, went in, and found Marcel already in bed with the sheet drawn up to his chin. He smiled at me. My instructions were to take off all my clothes and remain standing by the closed door while
I satisfied myself under the anxious gaze of Marcel, who was doing the same. If he reached the desired conclusion, I left after having smiled at him and without having seen anything other than his face and without
having touched him.

If Proust failed to achieve orgasm, ‘‘he would make a gesture for me to leave and Albert would bring two cages,’’ each of which contained a famished rat. Le Cuziat would set the cages together and open
the door. The two starving beasts would attack each other, making piercing squeaks as they clawed and bit each other, a spectacle that allowed Proust to achieve orgasm."

Some of the vintage gay antique photos chose the "exotic" pretext, colonialism being a way to satisfy needs, as he's known to have done Saint-Saëns during his many winter trips to Algiers:


Out of religious zeal


Dans Le Temps retrouvé Proust a transformé ses expériences pour les prêter à Charlus dans la maison Jupien. On retrouve les militaires qui jouent aux cartes, et la scène de flagellation, envisagée sous la veine  veine comique de la satisfaction impossible:


« À Paris c’est épatant, disait un autre ; on ne dirait pas qu’il y a la guerre. Et toi, Julot, tu t’engages toujours ? — Pour sûr que je m’engage, j’ai envie d’aller y taper un peu dans le tas à tous ces sales Boches. — Mais Joffre, c’est un homme qui couche avec les femmes des Ministres, c’est pas un homme qui a fait quelque chose. — C’est malheureux d’entendre des choses pareilles, dit un aviateur un peu plus âgé en se tournant vers l’ouvrier qui venait de faire entendre cette proposition ; je vous conseillerais pas de causer comme ça en première ligne, les poilus vous auraient vite expédié. » La banalité de ces conversations ne me donnait pas grande envie d’en entendre davantage, et j’allais entrer ou redescendre quand je fus tiré de mon indifférence en entendant ces phrases qui me firent frémir : « C’est épatant, le patron qui ne revient pas, dame, à cette heure-ci je ne sais pas trop où il trouvera des chaînes. — Mais puisque l’autre est déjà attaché. — Il est attaché bien sûr, il est attaché et il ne l’est pas, moi je serais attaché comme ça que je pourrais me détacher. — Mais le cadenas est fermé. — C’est entendu qu’il est fermé, mais ça peut s’ouvrir à la rigueur. Ce qu’il y a, c’est que les chaînes ne sont pas assez longues. Tu vas pas m’expliquer à moi ce que c’est, j’y ai tapé dessus hier pendant toute la nuit que le sang m’en coulait sur les mains. — C’est toi qui taperas ce soir. — Non, c’est pas moi, c’est Maurice. Mais ça sera moi dimanche, le patron me l’a promis. » Je compris maintenant pourquoi on avait eu besoin des bras solides du marin. Si on avait éloigné de paisibles bourgeois, ce n’était donc pas qu’un nid d’espions que cet hôtel.
Tout à coup, d’une chambre qui était isolée au bout d’un couloir me semblèrent venir des plaintes étouffées. Je marchai vivement dans cette direction et appliquai mon oreille à la porte. « Je vous en supplie, grâce, grâce, pitié, détachez-moi, ne me frappez pas si fort, disait une voix. Je vous baise les pieds, je m’humilie, je ne recommencerai pas. Ayez pitié. — Non, crapule, répondit une autre voix, et puisque tu gueules et que tu te traînes à genoux, on va t’attacher sur le lit, pas de pitié », et j’entendis le bruit du claquement d’un martinet, probablement aiguisé de clous car il fut suivi de cris de douleur. Alors je m’aperçus qu’il y avait dans cette chambre un œil-de-bœuf latéral dont on avait oublié de tirer le rideau ; cheminant à pas de loup dans l’ombre, je me glissai jusqu’à cet œil-de-bœuf, et là, enchaîné sur un lit comme Prométhée sur son rocher, recevant les coups d’un martinet en effet planté de clous que lui infligeait Maurice, je vis, déjà tout en sang, et couvert d’ecchymoses qui prouvaient que le supplice n’avait pas lieu pour la première fois, je vis devant moi M. de Charlus. Tout à coup la porte s’ouvrit et quelqu’un entra qui heureusement ne me vit pas, c’était Jupien. Il s’approcha du baron avec un air de respect et un sourire d’intelligence : « Hé bien, vous n’avez pas besoin de moi ? » Le baron pria Jupien de faire sortir un moment Maurice. Jupien le mit dehors avec la plus grande désinvolture. « On ne peut pas nous entendre ? » dit le baron à Jupien, qui lui affirma que non. Le baron savait que Jupien, intelligent comme un homme de lettres, n’avait nullement l’esprit pratique, parlait toujours, devant les intéressés, avec des sous-entendus qui ne trompaient personne et des surnoms que tout le monde connaissait.
…le baron lui dit : « Je ne voulais pas parler devant ce petit, qui est très gentil et fait de son mieux. Mais je ne le trouve pas assez brutal. Sa figure me plaît, mais il m’appelle « crapule » comme si c’était une leçon apprise. — Oh ! non, personne ne lui a rien dit, répondit Jupien sans s’apercevoir de l’invraisemblance de cette assertion. Il a, du reste, été compromis dans le meurtre d’une concierge de la Villette. — Ah ! cela c’est assez intéressant, dit le baron avec un sourire. — Mais j’ai justement là le tueur de bœufs, l’homme des abattoirs qui lui ressemble ; il a passé par hasard. Voulez-vous en essayer ? — Ah ! oui, volontiers. » Je vis entrer l’homme des abattoirs, il ressemblait, en effet, un peu à « Maurice », mais, chose plus curieuse, tous deux avaient quelque chose d’un type que personnellement je n’avais jamais dégagé, mais qu’à ce moment je me rendis très bien compte exister dans la figure de Morel, sinon dans la figure de Morel telle que je l’avais toujours vue, du moins dans un certain visage que des yeux aimants voyant Morel autrement que moi auraient pu composer avec ses traits.


Divers clichés plus ou moins célèbres autour de 1900 montrant explicitement des actes sexuels entre hommes:
 











Ou sans doute plus récents




Pour terminer, interrogeons-nous sur ces images appartenant à la même époque, qui, sans usage de la nudité, restent curieuses par le côté posé qu'elles supposent, et liées à un érotisme sous-jacent en ce qu'on se demande à quoi elles pouvaient bien servir.
Maître et valet
Jeunes russes en train de boire:
 Soldats en uniformes de la première guerre dans une bizarre scène de genre

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