Robert Marvin Hull, canadien, né le 3 janvier 1939, est l'un des plus réputés parmi les joueurs de Hockey d'Amérique du Nord. Sa vitesse et sa crinière blonde lui valurent le surnom de Golden Jet. Durant une carrière qui dura vingt-trois ans, il joua successivement pour les Black Hawks de Chicago, les Jets de Winnipeg et les Hartford Whalers.
Bobby Hull à l'âge de 18 ans
Bobby Hull, le nez cassé, sa femme et son soigneur
Bobby Hull à Cuba
dans sa tenue des Blackhawks de Chicago
Ce ne sont évidemment pas ses exploits sportifs qui nous poussent à parler de lui, mais le fait qu'il fut un des plus spectaculaires physiques des années 60, un visage juvénile, un type à la Paul Bynyan (comme disait Glenway Wescott de Mike Mischke), cette obscure référence au mythique bûcheron canadien n'ayant guère plus de sens pour les européens que la catégorie joueur de hockey sur glace.Bobby Hull a été immortalisé par le reportage de Francis Miller en 1960, dont deux célèbres images sont reproduites dès qu'il s'agit de vestiaires de sport. C'est l'exemple piquant, comme Hackenschmidt ou Beckham par exemple d'un sportif passé à une postérité universelle sans l'instrument caractéristique de son sport, qu'il contribua pourtat à réinventer, rendant universelle la courbure qu'il fut le premier à creuser dans sa crosse.
En 1964 Arthur Rickerby tente de renouveler le "coup" de Francis Miller: il a droit cette fois malheureusement à l'avant-match, et la série demeurera moins connue.
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