samedi, janvier 12, 2013

Hoffman Oklahoma wrestling 1939


Après les longs développements sur la figure de l'homme dans la peinture française du 19è siècle, revenons-en à l'autre sujet de ce blog, les lutteurs, et sans quitter le domaine de l'oeuvre d'art, car le photographe concerné est, comme on le verra, un artiste (même s'il consacra la deuxième partie de sa carrière à monter un laboratoire qui traita entre autre les films de l'assassinat de Kennedy, accréditant la thèse du deuxième tireur, raison d'une nouvelle célébrité).

Les photos d'Hoffman les plus souvent reproduites sont celles des Merrill's marauders, prises en 1944, pas pour les soldats torse nu qui y apparaissent, mais à cause de l'une des premières utilisations de la radio SCR 284...


Hoffman est également resté célèbre pour avoir donné les premières photos du désastre d'Hiroshima et Nagasaki.

Avant guerre, Hoffman photographie le camps d'été des Reds de Cicinnati. La photo des douches est connue de tous les amateurs.




Plus osées et non publiées, les deux photos suivantes sont prises à la même occasion:




En 1939, Bernard Hoffman, ci-dessous photographié lui-même à Guam en 1945 tentant de se débarrasser des insectes, fait un reportage pour Life sur le collège d'Agriculture (et de Sciences naturelles) de l'Oklahoma.


Il fait bien quelques photos du campus et de la libraire, mais l'essentiel de son intérêt se porte sur la salle de lutte. Il laisse ainsi un témoignage irremplaçable (en ce qui concerne les tenues et l'atmosphère) sur  la pratique de la lutte universitaire à la veille de la deuxième guerre mondiale. Quelques uns de ses clichés sont demeurés célèbres, mais il est rare de pouvoir voir en une seule fois les deux séances de poses: on a tenté de restituer un ordre logique, telle qu'on imagine apparaître les poses sur la pellicule. Tel quel, le déroulement du cours prend tout son sens. Il faut également prêter attention à ce qui se passe au second plan.



 


 


 



 

 









 




 







 




 





 

 

 


 
 




 



En 1950, Hoffman réalise encore un reportage pour les débuts à la télévision balbutiante de la lutte professionnelle, dont on peut extraire ces derniers clichés;



 





Aucun commentaire: