lundi, avril 30, 2012

Strongmen and Weightlifters (of the 90's)

Au tournant du 20ème siècle, les catégories de la lutte, de l'homme fort, ou de l'haltérophile se confondent: les spectacles ont lieu dans la rue; en salle, ils se mêlent à des numéros de cirque, à des performances d'orchestres de musique plus ou moins folkloriques. Costumes et physiques suivent aussi diverses modes



 
ci-dessus le célèbre Louis Cyr

Staff Sergent Moss (Londres vers 1910)

Les poitrines bardées de médailles jouent souvent le rôle le plus important dans une iconographie limitée au portrait en buste:



En pied, bas, culotte bouffante et parfois les instruments de la pratique constituent les identifiants de l'activité





Les frères Pandour 
   
Les frères Lambert
Familles d'acrobates ou d'athlètes

 Dans un genre plus "artistique", le Trio Zagas (Leg Soury)

Plus discrets mais dans des poses ou des costumes spectaculaires


 Benold



 France 1910 (admirez le cache-sexe et demandez-vous comment il tient en place)



 Ivan Masodeiev
 Stelianov


 Ritchter?
 Brühl
 C'est parfois l'exploit qui est représenté, ou le jeu sur les caractéristiques physiques

Saxon (Arthut Henning et ses frères du trio Saxon)








D'autres spécialités de la force ont disparu, comme ce représentant du championnat du monde de déchirage de cartes, Aimable Pacary (1911)

Une note sur Maxick

Né allemand à Württenberg en 1882, Max Sick vécut à Londres à partir de 1909. A travers son association avec Monte Saldo, il représenta l'idéal du modèle artistique, physique élégant, râblé, petit ancêtre du Beefcake, alors que ses exploits sportifs se cantonnaient à des domaines plus ou moins oubliés du sport comme  le bras de fer, il laisse un souvenir important par les témoignages photographiques qui subsistent.









Le chemin est long jusqu'à la codification de l'haltérophilie en tant que discipline sportive spécialisée et reconnue:
Allemagne 1896
 Autriche
 

 

 John Garon 1916